Je m’appelle Nina. Sous ce prénom se cache une jeune fille de 14 ans haute comme trois pommes qui considère la vie comme une épreuve. Rejetée et souvent maltraitée, j'ai finalement trouvé ma place après une longue et douloureuse bataille avec la vie. L'origine de mon rejet ? Mes yeux vairons, l'un bleu et l'autre vert. Pour eux, les autres, j'étais différente, bizarre, ils m'appelaient « l'enfant maudit ». À l'école j'étais rejetée, insultée et battue. Je crois que les gens avaient peur de moi, oui c'est ça !

Je leur faisais peur car ils pensaient que j'allais leur faire d'horribles choses avec des soi-disant « pouvoirs magiques ». Puis l'arrivée au collège était pour moi une libération. Les gens ne me regardaient plus bizarrement, j'étais englobée dans la masse. Je me suis même faite des amis et j'ai enfin pu suivre les cours sans être harcelée. Je suis devenue une dresseuse de Pokémon compétente et certaines personnes étaient envieuses de ma capacité à m'adapter à n'importe quel Pokémon. En effet je pouvais combattre aux cotés de n'importe quel Pokémon, même le plus capricieux ou le plus têtu. Les Pokémon m'écoutaient et m’appréciaient. Tout le monde à fini par me connaître et j'étais appréciée de tout le monde. J'étais heureuse.

Puis survint un incident qui changea ma vie à jamais. Mes grand-parents décédèrent dans des circonstances mystérieuses. Mes parents héritèrent alors du château de mes grand-parents. J'étais bouleversée. je ne parlais plus, je mangeais très peu et je pleurais quasiment tout le temps. Mais l'idée de pouvoir renouer avec la mémoire de mes grands-parents en déménageant dans leur maison me donnait du courage. Cependant il y avait un Ohmassacre sous roche : la destination vers laquelle nous allions déménager : Lavanville...

Lavanville... "Rien que le nom me fait froid dans le dos", me dis-je en aidant ma mère à charger la voiture. Ma meilleure amie Priscilla m'avait raconté des histoires sur cette ville pour me faire peur mais ce ne sont que des contes pour effrayer les enfants, je n'ai pas peur... Enfin je crois. Elle est passé hier pour me dire au revoir, on a passé tout le temps on l'on était ensemble à pleurer. Mais elle m'a redonnée du courage et m'a dit d'aller de l'avant, je ne peux pas me dérober. J'ai déjà perdu mes grands-parents, je dois être forte maintenant. "Je contemple Illumis pour la dernière fois", me dis-je en dépassant l'entrée de la ville. Mes parents ont l'air heureux de déménager mais moi je ne veux pas. J'ai des amis et je suis heureuse, je ne veux pas partir pour ce lugubre endroit qu'est Lavanville. Ma sœur quand à elle n'a pas prononcé un mot depuis qu'elle a appris que nous déménagerions. Elle qui d'habitude est la première à contester elle n'a rien dit. Elle qui dans toute situation restait forte et tenait bon, et puis elle est grande et belle. Je l'ai toujours enviée.

Lorsque nous fûmes arrivés à l’aéroport ma mère m'envoya chercher les billets que nous avions réservés. Quand j’annonçais notre nom de famille a la dame de l'accueil je la vis pâlir.

- Nos places ne sont pas réservées ? Demandais-je d'un air surpris.
- Vous.. Vous voulez aller à Lavanville ? Me répondit-elle avec un air terrifié.
- Ou... Oui quel est le problème ? Je commençais a paniquer.
- Plus personne ne va la bas depuis les rumeurs qui ont fuit la ville. Me répondit-elle d'un ton grave.
- D... Des rumeurs ? Je suis prise d'un tremblement qui parcourt tout mon corps.

Elle se pencha vers moi et me fit signe de rapprocher mon oreille. Malgré mes tremblements, je parviens à me rapprocher. Elle me murmura alors :

- On raconte qu'on aurait enterré un homme vivant et que depuis, la ville est hantée.
Je fus prise d'un vertige et manqua de m'écrouler. Je mis ma main devant ma bouche pour ne pas pousser un cri de terreur. Elle repris avec le même air grave :

-Vous êtes prévenue...

Je suis terrifiée et je n'arrive pas à reprendre mon souffle. Il faut que j’empêche mes parents de nous emmener la bas. Je pris les billets qu'elle me tendit et les met dans mon sac à main pour pouvoir les cacher. Je retourne auprès de mes parents et de ma sœur qui me regardent avec un air étonné :

-Tout va bien ma chérie ? Me demanda ma mère surprise.
Un coup d’œil dans la vitre me fit comprendre que j'étais pale et prise de tremblements. J'avais l'estomac noué et je n'arrivais plus a me calmer. Au bout d'une minute de silence je réussis enfin a prendre la parole :

-Les vols vers Lavanville ne sont plus desservis depuis 2 ans, nous allons être obligés de rentrer.

Mon père me regardait d'un air méfiant. "Il ne me croit pas", me dis-je, quelle piètre menteuse je fais.
Alors que j'aillais répéter ma phrase, mon père me prit par le bras et me dis d'un ton ferme :

- Nina arrête de mentir et donne moi les billets.

Ma main agrippa mon sac, mon père m'arracha ce dernier des mains et prit les billets. Mes jambes flanchèrent sous la peur et je tombais à genou. Mon père s’avança en direction de l'avion suivi de ma sœur. Même ma mère qui est d'habitude douce et gentille avec moi passa sans me regarder ni m'aider a me relever. J'étais effarée. Mes parents n'avaient jamais été aussi durs avec moi. Ma sœur qui avait pour habitude de toujours me défendre ne m'avait pas aidée non-plus. Prise de dégoût, je ramassais mon sac et ma valise et rejoignais mes parents dans l'avion. Je ne fus pas étonnée quand je vis que nous étions seuls dans l'avion. Mes parents étaient partis dans leur grande discussions habituelles et ma sœur s'était isolée en écoutant de la musique. Je fis la même chose qu'elle.

Lorsque nous fûmes sortis de l'avion, je fus prise de dégoût et je dus me retenir de vomir le peu que j'avais mangée. La ville était sombre et de gros nuages se concentraient au dessus de la ville alors que partout ailleurs il y avait un grand soleil. Mon père sortit son excuse des « conditions météorologiques», mais je savais que quelque chose de pas net se déroulait ici, je le sentais et une pression lourde rendait le moindre de mes pas difficile. Lorsque nous arrivions devant la maison de mes grands-parents je ne pus me retenir et je vomis sur l'allée qui menait a la porte d'entrée. Une voix répétait sans cesse dans ma tête « ce n'est qu'un cauchemar ! Tu vas te réveiller et tout ira bien.»
Mais j'étais bien consciente et plus les minutes passaient plus je paniquais. Lorsque nous eûmes terminé d’emménager, la nuit était tombée. Ma mère rentra dans ma chambre et me dit :

-Va nous chercher des œufs, le supermarché est encore ouvert, et prend aussi une boite de croquette pour Fluffy.

Fluffy, c'est notre Luxio de compagnie, il est le seul pokémon commun à toute la famille et je suis la seule dresseuse de ma famille depuis que mes grands-parents sont morts. Je ne les connaissais que très peu mais ma mère m'a raconté qu'ils étaient de grands dresseurs de pokémons lorsqu'ils étaient jeunes. Mes parents trouvent que les dresseurs pokémon sont des gens sans intérêt et qu'ils feraient mieux de faire autre chose. C'est ma sœur qui a un jour ramené un Lixy abandonné par son dresseur. Elle avait piqué une crise pour le garder et finalement en grandissant elle s'en est complètement désintéressée et maintenant c'est moi qui m'occupe de lui. Je possède également un Nymphali, un Iguolta, un Roussil et un Lockpin. Grâce a ces 4 pokémon j'ai remporté de nombreux combats et plusieurs badges. Je tiens encore plus à eux qu'a ma famille.

Je me levais, puis je mis mes chaussures et pris mon sac et mes Pokéballs avec moi. Nymphali quand à elle marchait toujours à mes cotés ce qui me rassurait un peu. Je me rendis au supermarché d'un pas rapide et anxieux. Cet endroit me fait de plus en plus peur murmurais-je en entrant dans le supermarché. En arrivant à la caisse, la vendeuse me dit :

- Tiens, une nouvelle tête ! Tu sais que c'est imprudent de sortir toute seule le soir ?
-Je ne suis pas seule ! Fis-je en montrant Nymphali et mes Pokéballs.

Un vieille homme derrière moi me demanda :

-As-tu un pokémon de type Normal sur toi ?
-Iguolta possède le type Normal en double type. Répondis-je. Mais pourquoi ?
Le vieil homme reprit :

-Tu ne connais pas l'histoire de l'homme enterré vivant et des spectres de la Tour Pokémon ?

Mon corps se raidit d'un trait et tout d'un coup je repensais à ce que m'avait dit la dame de l'aéroport. La vendeuse prit un air bougon et déclara :

-Mitch, enfin ! Arrête d'effrayer la nouvelle avec ces histoires pour faire peur aux enfants !

Mitch l'ignora et reprit :

- Il y a 14 ans, un homme fut déclaré mort et enterré alors qu'il était encore en vie. On raconte depuis que si l'on se rend au sommet de la Tour Pokémon la nuit on peut encore l'entendre crier et se débattre dans son cercueil, a l'endroit où il fut enterré. Mais ce n'est pas tout. On raconte aussi que les spectres des pokémons défunts hanterait la ville la nuit et que l'on peut devenir fou s'il ont ne possède pas un pokémon de type Normal sur soi, car ce type est immunisé aux pokémons Spectres.

J’étais terrorisée et je me remis à trembler, puis je m'évanouis. Quand je me réveillais, Mitch et la vendeuse m'avait allongé sur le sol et ils me regardaient d'un air inquiet.

- Ça va mam’zelle ? Me demanda Mitch, tendu.

Je fis oui de la tête et je me relevais difficilement. Puis je pris mes courses, régla la note et couru jusqu'à la maison de mes grands-parents. Quand ma mère me vit arriver, elle eut l'air rassuré mais je voyais bien qu'elle était inquiète. Elle me demanda :

-Où étais-tu passé ? Cela fait une demi-heure que tu es partie ?!
- Il... Il y avait du monde a la caisse. Ce fut la seul excuse plausible qui sortit de ma bouche.
- Viens manger. Me répondit-elle d'un ton sec.

Personne ne parla durant le repas et je partis dans ma chambre après avoir souhaité bonne nuit à tout le monde sans avoir rien avalé car j'étais trop tendue par ce que m'avait raconté ce Mitch. Une fois dans ma chambre je pris mon téléphone pour appeler Priscilla.

Je pris mon téléphone et composais le numéro de Priscilla. Après deux sonneries elle me répondit : 

-Bonsoir ma chérie ! Me lança t-elle d'un air joyeux.
-Bonsoir... 
J'étais incapable de manifester un peu de joie à travers ma voix. 
-Tu vas bien chérie ? On dirait que quelque chose ne vas pas ?! 
Après une minute de vide, je lui racontais tout ce qu'il m'étais arrivée. Elle me répondit affolée :
-Alors c'était pas des conneries les histoires que je t'avais raconté ?! 
-Je sais pas mais je ne veux pas rester ici un instant de plus...
-Je vais essayer de voir avec mes parents si tu ne peux pas venir à la maison ! Je refuse de te laisser dans cet endroit morbide plus longtemps !
-Merci...

Ma voix trahissait ma peur mais j'étais un peu rassuré à l'idée de partir de Lavanville. 


Puis nous eûmes une longue discussion, cependant l'histoire de Mitch nous obnubilaient. Au bout de 2 heures de conversation je lui dis au revoir pour essayer de dormir un peu. Je regardais ma montre : 00h00. 


Cela faisait 10 minutes que j'étais couchée sans parvenir à dormir lorsque j'entendis un bruit dans le couloir. Je fus incapable de bouger et je fus prise d’effroi lorsque des bruits de pas dépassèrent la porte de ma chambre. Au bout de quelques secondes de silence, je pris mon courage à deux mains et me levais. Je m’habillais et prenais mes pokémons avec moi quand le bruit retentit de nouveau, mais plus éloigné cette fois. Je fus prise de sueurs froides et de tremblements lorsque je sortis de ma chambre. Ce que je vis me rassura un peu : Ma sœur se tenait debout dans le couloir le dos tourné. Je l'appelais pour savoir ce qui se passait mais elle ne me répondait pas. Je répétais son nom encore et encore et je n'obtenais aucune réponse.
Je commençais à m'inquiéter et je décidais de m'approcher d'elle. Ce que je vis me glaça le sang. Elle était toute pale, les yeux blancs sans pupilles et sa bouche se déformait sans cesse.
Au moment ou j'allais lui attraper le bras, elle se mit à courir comme une folle.
Je me hâtais à sa poursuite, folle d'inquiétude. Elle accélérait de plus en plus, et j'avais du mal à la suivre. Je la perdais de vue avant de la retrouver, mais dans le jardin du manoir. Quand elle me vit (enfin je crois) elle se remit en marche, d'un pas vif et déterminé. 


Nous étions maintenant sorties de la propriété et elle me baladait dans les rues de la ville. Puis arrivée sur une petite place je la perdais de vue à cause d'un attroupement. Lorsque je me fus rapprochée de celui-ci, je ne pus m’empêcher de pousser un cri de terreur. Les gens de ce groupe, qui étaient sûrement des habitants, étaient dans le même état que ma sœur lorsque je l'ai vu dans le couloir. Dés qu'ils me virent, ils m'encerclèrent en poussant des grognements. On aurait dit des morts-vivants. Je fus prise de panique sans savoir quoi faire. Je cru pendant un instant que mon cœur allait exploser. Un homme d'une trentaine d'années se jeta sur moi et tenta de me mordre. Je l’esquivais de justesse et me mis à courir vers la ruelle la plus proche. Hélas le groupe de la place s'était séparé en deux groupes qui barraient les deux extrémités de la ruelle. Plus ils se rapprochaient et plus je paniquais, j'étais incapable de bouger à cause de mes tremblements. Puis, au moment où ils allaient s'emparer de moi une porte s’ouvrit à coté de moi et un bras me tira à l’intérieur. La porte se referma derrière moi et je vis un visage familier qui me regardait inquiet, Mitch. Je fus prise de panique :

-QUE SE PASSE T-IL DANS CETTE VILLE ?! QU'EST-CE QU'IL ARRIVE AUX HABITANTS ?! 
-Calme toi et assieds toi si tu veux que je t'explique. Me répondit-il d'un ton sec. 


Au bout de plusieurs minutes je parvenais à m’asseoir dans la chaise qu'il me tendait, et mes tremblements se calmèrent légèrement. Je pris la parole avec un ton colérique et sec :
 
-Bien vous allez maintenant m'expliquer ce qu'il se passe dans cette ville !
Il attrapa une chaise et deux bouteilles d'eau, il me tendait l'une d'entre elle que je refusais. Lorsqu'il fut assis, il bu une gorgé d'eau et s’éclaircit la voix : 
-Bien allons-y. Pour commencer, je vais te rassurer, la porte de laquelle je t'ai sauvé est blindé et aucun bruit ne s'en échappe. Tu es en sécurité ici. 
-En sécurité ? Mon esprit était trop confus pour pouvoir raisonner. 
-Tu m'as entendu. Bien maintenant je pense qu'il est nécessaire de t'expliquer ce qu'il se passe. Je t'avais déjà parler de l'homme enterré vivant non ? Eh bien on raconte qu'une vielle superstition traîne sur son enterrement.. 
-Une superstition ? 
-Il est dit que la 14ème année de son enterrement il viendrait se venger des gens de cette ville. Et vu l'état des habitants ça pourrait être le cas. 
-Et pourquoi nous ne sommes pas affectés ? 
Puis je me rappelais ce que Mitch m'avais dis au supermarché et je repris avec un air sombre.
-Les Pokémon de type Normal...
-Apparemment l'état des habitants a un rapport avec les pokémons Spectres, car nous sommes immunisés car nous possédons des pokémons Normal. 
-Bon maintenant va falloir rejoindre les autres, dit Mitch l'air pensif. 
-Les autres ? 
-On s'était préparé... Je savais bien qu'il allait se passer un truc. Les gens nous ont pris pour des fous mais finalement on avait raison... Oh désolé je parle tout seul ! Bon tu as compris je pense. Avec plusieurs personnes de la ville ont à formé un groupe de 30 personnes et ont s'est préparé pour contrer toute éventualité.

Mitch me montra une grande table et trois personnes qui semblaient attendre l'air inquiet. Sur la table étaient posés des sacs, des trousses de soins, des provisions, bref de quoi tenir un siège. Puis mon regard se posa sur quelque chose qui me glaça le sang. Différents types d'armes à feu ainsi que des munitions étaient posés sur une grande table. Mitch s'approcha de la table, pris un pistolet et me le tendis ainsi que des munitions. 

Je fut prise de tremblements, je réussi à articuler avec beaucoup d'effort :

-Vous ne compter tout de même pas tirer sur les habitants...

Mitch me répondit d'un ton sec :

-Et tu crois que se défendre avec ses Pokémons c'est mieux ? Nous ne tirerons qu'en cas de nécessité mais prépare toi.

Il marqua une pause et repris :

-Tu t'es déjà servi d'une arme ? 

Je fis non de la tête.

-Je vais te montrer place toi devant les cibles. 

Je pris le pistolet et me plaçais avec difficulté devant la cible à cause de mes tremblements. Je pris une inspiration et Mitch se plaça à coté de moi et me fit lever les bras. Il m'attrapa l'épaule et dit :

-Concentre toi sur la cible et fait bien attention à tenir le flingue à deux mains si tu ne veux pas te déboîter l'épaule. Prend une inspiration et tire et vise bien la tête de la cible.

Je pris une grande inspiration et j'appuyais sur la détente. L'impact me fit reculer de quelques centimètres et la balle alla se loger dans la tête de la cible.

-Tu te débrouille très bien tu aurais fait une bonne recrue dans l'armée. Me dit Mitch avec un clin d’œil. 

Je ne savais pas si je devais prendre ça comme un compliment ou une moquerie. Je rangeais le pistolet à la ceinture de ma jupe. Mitch me tendit une sacoche avec des munitions et une trousse de secours. Je pris la sacoche et je rejoignais les quelques personnes qui se trouvaient dans un coin de la pièce ou nous étions qui ressemblait à un salon. Mitch partit passer un coup de téléphone. Au bout de quelques minutes il revint et annonça l'air grave : 

-Nous partons. On va rejoindre les autres au supermarché et on verra ce que l'on fait une fois là-bas.

Tous ces événements m'avaient fait oublier ma sœur et mes parents ; j'espère pouvoir retrouver ma sœur au plus vite et j’espère que mes parents ne se sont pas rendu compte de mon absence. Mitch ouvrit la porte et dis l'air rassuré :

-C'est désert les détraqués sont partis ailleurs mails il y a de fortes chances qu'on en croise en chemin. 

Je regardais ma montre au moment ou nous sortions :
00h20.