Dans le jeu comme dans l’animé, lorsqu’un dresseur veut soigner un Pokémon après un rude combat, il doit passer par un Centre Pokémon. Il y sera accueilli par une gentille dame souriante aux cheveux roses : l’infirmière Joëlle.

Celle-ci s’occupera un moment de vos compagnons et vous les rendra complètement soignés et en pleine forme. Ce service semble apparemment gratuit, ou du moins il n’est jamais fait mention d’un payement quelconque.

Plusieurs détails sont assez étranges dans les Centres Pokémon. Outre leurs machines tout droit sorties de la science-fiction, on se rend vite compte en visitant plusieurs Centres Pokémon que … toutes les infirmières sont identiques !

En effet, ces femmes, non contentes de porter le même uniforme, ont le même visage, les mêmes cheveux, les mêmes yeux, le même nez, le même tour de …

En clair, elles se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Cette étrange ressemblance pose évidemment des questions…  Comment expliquer cela ?

Ma première hypothèse est la suivante : L’infirmière Joëlle serait plus une « mascotte » qu’une véritable aide soignante.

En effet, chaque Centre Pokémon en emploie une, mais rarement plusieurs. Elles portent toutes le même uniforme (à quelques détails près) et sont devenues au fil du temps le visage des Centres Pokémon. Qui dit « Centre Pokémon » pense « Infirmière Joëlle ».

On pourrait donc croire que ces infirmières sont plus là pour le côté « publicitaire » des Centres Pokémon, afin d’encourager les gens à venir. Ces infirmières sont de plus souvent conviées à différents événements médiatiques, comme les Concours de toutes sortes, les Festivals, etc. Elles entretiennent ainsi une certaine publicité pour leur établissement.

Il était donc important que ces Infirmières se ressemblent toutes un maximum. C’est pour cela qu’elles arborent toutes le même uniforme dans leur région. Et malgré le dicton « L’habit ne fait pas le moine », il faut reconnaître que ça joue beaucoup puisqu’il n’y a rien qui ressemble plus à une infirmière … qu’une autre infirmière !

Notons aussi qu’avoir choisi une jolie et jeune demoiselle plutôt qu’un vieux barbu ou qu’un clown à la MacDo n’est pas innocent non plus !


Cet uniforme bien connu des dresseurs a donc été imposé par les Directions des Centres Pokémon pour ce « coup de pub ». Mais … les ressemblances des infirmières ne s‘arrêtent pas là… Puisque leurs visages aussi sont quasi identiques. Nous allons donc devoir pousser nos investigations plus loin, car je doute qu’elles aient toutes subit une opération chirurgicale pour avoir toutes le même visage.  

Il faut aussi souligner qu’à de nombreuses reprises nous voyons les infirmières en action. Si cela ne met pas nécessairement à mal l’hypothèse qu’elles soient aussi des mascottes pour leur établissement, cela prouve néanmoins qu’elles ont assez de connaissances pour pratiquer la médecine et les soins sur les Pokémon.

Les infirmières seraient-elles toutes issues d’un clonage à grande échelle sur base d’un individu unique ? C’est sûrement pousser nos investigations un peu trop loin en imaginant cette possibilité…

Certes, le clonage est largement maîtrisé par les hommes dans le Monde Pokémon. L’histoire de Mewtwo et l’existence de plusieurs spécimens de son espèce laissent penser que plusieurs scientifiques se sont spécialisés dans ce domaine. On apprend même que le Dr Fuji, considéré comme le créateur de Mewtwo, a tenté de cloner sa propre fille… Mais l’histoire finit tragiquement car l’enfant ne sera pas assez forte pour survivre dans sa cuve.

Si le clonage des Pokémon est donc maîtrisé, nous ne pouvons pas affirmer que le clonage humain le soit. De plus, cela soulèverait un problème éthique et moral. Oh, bien sûr, nous ne pouvons pas non plus affirmer que le Monde Pokémon ait le même sens de la morale que nous, mais puisque Game Freak a imaginé ce monde, nous sommes en droit de penser que cela serait quand même assez problématique, surtout si ça touche le côté publicitaire des Centres Pokémon !  Et puis, franchement, un coup pareil, ça se saurait. Éliminons donc la piste « clonage » pour une hypothèse un peu plus probable.

Et si cet air de famille s’expliquait tout simplement parce qu’elles sont toutes… de la même famille ? C’est en effet ce qu’affirment plusieurs Infirmières lorsque la question leur est posée dans certains épisodes de l’Animé. Sœurs, cousines… une famille gigantesque, donc !

La famille Joëlle s’est certainement lancée dans les Soins Pokémon il y a déjà pas mal de temps et de générations puisqu’on apprend lors de certains épisodes que de vieux Centre Pokémon étaient déjà gérés par des infirmières. Cette famille a peut-être lancé pour la première fois le concept de « Centre Pokémon », et, remportant du succès, a dû décider d’ouvrir de nouveaux établissement un peu partout. Ils ont employé tout d’abord des membres de la famille, par facilité. Comme les infirmières se ressemblaient toutes, elles sont devenues le visage des Centres Pokémon aux yeux des dresseurs, d’où leur statut en partie de « mascotte » de nos jours.

La famille s’est même exportée à différentes régions pour toutes les coloniser. Mais si elles sont identiques à Kanto, Jotho, Hoenn et Sinnoh, elles sont légèrement différentes de celles de Kalos et Unys. Peut-être que les membres de la famille Joëlle y étaient un peu différents ? Ou bien se sont-ils adaptés aux « goûts » des habitants ?

Nous apprenons un peu plus de détails concernant cette titanesque famille vouée aux soins lors de l’épisode « Un avis de Tempête ».  Nous y rencontrons en effet une infirmière mariée à un homme qui n’a rien à voir avec les Centres mais qui a deux jeunes filles… qui lui ressemblent comme deux gouttes d’eau !

Une telle ressemblance est-elle néanmoins possible, même au sein d’une famille ? Certes, on est pas à l’abri d’un sosie, mais autant de sosies qu’il n’y ait de villes Pokémon, c’est assez étonnant !  

Pour vérifier qu’une telle chose soit possible, nous allons observer comment ça se passe concrètement au niveau génétique. Y-aurait-il donc un gène « Joëlle » et, si oui, quelles sont les possibilités qu’il se transmette à tous les membres de la famille ?

(Attention, je ne suis pas un expert en biologie, il est donc possible que je me trompe dans les explications qui vont suivre... N'hésitez pas à me prévenir dans ce cas en commentaire!)

L’organisme humain dépend de 23 paires de chromosomes. Chaque chromosome renferme certains gènes particuliers. Et ces gènes vont influencer notre identité d’une certaine manière ! Mais attention, il n’y a pas un « gène des cheveux rose », mais une combinaison bien particulière de gènes, dépendant parfois de plusieurs chromosomes, qui donne des cheveux roses. Il n’y a donc pas un seul gène Joëlle, mais plusieurs, qui doivent tous être présents pour qu’ils s’activent, sans être désactivés d’une certaine manière par d’autres gênes.

Notons aussi que les Infirmières Joëlle sont toutes des individus féminins. Elles ont donc un double chromosome X (Et XY pour les hommes). Il serait donc logique de penser que les gènes Joëlle soient fortement liés au Chromosomes X et que, pour une raison ou une autre, ils dépendent de la présence de deux chromosomes de ce type. On peut aussi penser qu’il s’agit de gènes dits « dominants », qui sont donc prioritaires sur d’autres.

Je ne peux pas aller plus loin dans mes explications sans aborder un langage que moi-même j’ai peine à comprendre. Nous en resteront donc là à ce sujet. Pour le conclure brièvement : Pourquoi pas, mais les chances que ça arrive sont infimes…





Il est néanmoins possible d’influencer le développement du corps humain par différents moyens. Les cheveux de l’infirmière sont-ils naturels ? Qu’est-ce qui empêcherait une infirmière blonde de se teindre les cheveux, voire de porter une perruque ? Pour la couleur des yeux ? Des lentilles de contact !

La forme du visage peut-aussi avoir été influencée dès l’enfance, si c’est vraiment une histoire de famille, via différents appareils. En Afrique, différentes tribus utilisent des colliers pour allonger le cou de leurs filles (Une fois adulte, on les appelle  "Femme-girafe" ). La forme du crâne peut aussi être modifiée avec un turban très serré… Il existe des tas de possibilités et la Famille Joëlle peut très bien utiliser différentes méthode pour, dès l’enfance, influencer le physique de leurs filles. Et au diable la génétique !

L’épisode « Une amitié indescriptible » évoque l’école des infirmières. Il faut donc faire des études pour travailler dans un Centre Pokémon, et appartenir à la famille Joëlle ne suffit pas ! D’un côté, c’est rassurant de ne pas confier nos braves compagnons à des incapables.

Cependant, les enfants des Infirmières Joëlle sont sûrement amenés à aider leurs parents et parfois à les assister. Ainsi, les Joëlle gagnent-elles déjà un paquet de connaissances avant de commencer leurs études, ce qui les avantage par rapport aux autres personnes qui veulent se lancer dans le métier.

L’école est-elle gérée aussi par la Famille Joëlle ? Possible, mais ce n’est pas prouvé.
Notons aussi que cette école doit aussi être fréquentée par les Leveinard (et donc certainement par les Grodoudou et Nanméouie) !  

Dans le jeu, il n’est pas question de famille Joëlle. Il s’agit juste d’infirmières lambda, dont le nom n’est jamais donné, même si elles ressemblent beaucoup aux infirmières de l’animé. Néanmoins, d’autres infirmières et infirmiers ne travaillent pas dans les Centres Pokémon, puisqu’il s’agit d’une classe de dresseurs à Unys (des gens sympas qui vous soignent après le combat, masculins comme féminins). On constate par ailleurs que ces individus féminins sont clairement différents de ceux des Centres et de l’animé.  

L’énigme des infirmières Joëlle concernait leur ressemblance. Nous avons ici évoqué toutes les possibilités sur lesquelles je suis tombé en faisant mes recherches. Mais c’est à vous de vous forger votre propre opinion sur ces demoiselles si semblables. Peut-être aurez-vous des idées à apporter ou à éclaircir ? Dans ce cas, je vous invite à commenter cet article.

Concernant l’aspect biologique, on sait jamais, si vous êtes expert à ce niveau là, n’hésitez pas à donner votre avis ! Mais évitez néanmoins un langage trop poussé sous peine de n’être compris que par vous-mêmes.