Le matin se levait, l'aube s'éveillait, doucement. Pendant cette harmonie dansante, un soleil levant, une lune disparaissait, la nature parut beaucoup moins monotone qu'elle ne l'était comme auparavant. Trois mois s'étaient écoulés depuis le jour de l'abolition, trois mois où la souffrance était attisée par ces interminables durées. La souffrance était synonyme d'espoir.
En effet, comme je le disais déjà plus tôt, un grand événement avait bouleversé l'équilibre des règles de vie, nos normes, nos principes; il s'agit de l'abolition. Toutes ces lois qui nous permettaient de divulguer l'illusion d'une civilisation dans ce doux pays ne montraient plus aucun signes de vie. C'était l'anarchie en tout point.
Fraternité, ce mot était devenu étranger à notre vocabulaire, comme si tout le monde avait changé sa façon de se comporter dés le jour de l'abolition, le calme n'existait plus, on s'y attendait pourtant.
En ce qui concerne mon triste sort, mon nom est Sato, je viens d'entrer dans ma seizième année depuis quelques temps et je suis un des heureux membres de l'anarchie. Bien entendu, mon sort me déplaît autant que la majorité de mes camarades, nous n'avons jamais réussi à nous y plaire mais on tente d’exister avec, c'en est compliqué.
Si j'ai réussi à survivre de toutes les horreurs présentes depuis déjà trois mois, c'est bien sans l'aide de personne. Mais je savais qu'à partir de maintenant, cela allait devenir de plus en plus compliqué et garder le contrôle de cette folie qui émane au plus profond de moi devenait de plus en plus dur.
Il me fallait quelqu'un, quelqu'un sur qui compter, quelqu'un qui m'aiderait à garder le contrôle, à garder ma vie sauve.

Je vais vous conter cette histoire dans laquelle les limites n'existent plus.

Il ne faut pas me poser de question en fait je fais toujours des pavés j'ai trop honte ;_;.