Je déteste ces films, en revanche, j'adore les livres et l'univers étendu.

C'est pas l'histoire que je trouve géniale, mais l'univers qu'il y a derrière, il est tellement riche qu'on pourrait faire des tas d'histoires avec, et puis ça donne envie d'y croire. :)

Étant donné que la justification de mes choix dans chacune des entrées pourrait faire l'objet d'une conférence, je préfère donner simplement les noms pour chacun des arts suivants. Bien souvent, choisir un ou deux noms est rigoureusement impossible...

- l'architecture : Germain Soufflot
- la sculpture : Michel-Ange
- la peinture : Mme Vigée-Lebrun et Antoine Watteau
- la musique : pour les Anciens, Camille Saint-Saëns ; pour les Modernes, Michel Berger
- la littérature : François-René de Chateaubriand et Roger Martin du Gard
- le théâtre : Pierre Corneille pour les auteurs ; Maria Pacôme et Alain Feydeau pour les acteurs
- le cinéma : Georges Méliès et Louis Le Prince
- la photographie : Robert Doisneau
- la bande dessinée : André Franquin
- le jeu vidéo (parfois appelé le "dixième art") : Satoshi Tajiri et Kōichi Ishii

Quelles références Ixion!
Tu m'as l'air calé question art.

Warenn a écrit:

Quelles références Ixion!
Tu m'as l'air calé question art.

Calé, je n'irais pas jusque-là.
Éclectique, peut-être... Admiratif, très certainement... Curieux, assurément !
Je crois que donner l'impression d'être calé provient très souvent d'une simple curiosité naturelle. À mon sens, il ne faut pas se montrer sectaire. Comme on dit : il n'est pire opposant à un plat que celui qui n'y a jamais goûté !
J'ajoute que pour la plupart, je n'ai pas pris beaucoup de risques : il me semble qu'on trouverait peu de personnes pour rester insensible à un Michel-Ange.

Aussi curieux que cela puisse paraître, peu de gens de nos jours s'intéressent à ce genre d'artiste, j'avoue moi-même ne pas être très sensible à leur art (sans prétention).
Je pense qu'il s'agit de grands artistes, et que leurs œuvres ont une certaine "hauteur" (par exemple j'apprécie l'actrice Sarah Bernardt dans Lorenzaccio).
Cependant je n'arrive pas m'y attacher, sûrement est-ce le côté émotionnel qui parle. Je considère tout de même qu'il faut connaître ces artistes avant d'émettre un jugement. Comme on dit souvent: on ne peut juger de la beauté d'une rose sans s'être frotté à ses épines!

La plupart du temps, cette déréliction, cette difficulté d'attachement dont tu parles résulte des profonds bouleversements qui ont changé le visage de la société si bien qu'aujourd'hui, il n'y a plus personne en vie pour voir dans l'œuvre d'un Balzac une peinture fidèle de la vie quotidienne. Tout juste peut-on y retrouver les travers de l'humain qui eux, ne se sont guère améliorés.
Ce qui intéresse les lecteurs ou les spectateurs contemporains, c'est bien souvent qu'on leur évoque des réalités qu'ils sont capables d'appréhender sans devoir faire un coûteux effort d'imagination et de contextualisation. C'est entre autres ce qui explique l'engouement immodéré pour les polars et l'indigence générale de ce qui peut être réalisé de nos jours. D'un avis personnel, l'art est actuellement muet car il calque trop la réalité.
Pour illustrer ce que j'avance, je dirais qu'écouter Les Indes galantes, ce n'est pas seulement être assommé de plusieurs heures de musique baroque, c'est surtout se replonger dans une ambiance perdue, renouer avec une forme de raffinement par la rigueur, s'émouvoir du goût d'une époque comme on peut le faire en songeant aux standards de nos parents et de nos grands-parents, etc.

Tu mets le doigt sur le problème en effet.
Lorsque l'on parle d'art, nos goûts sont souvent tournés vers ce à quoi nous pouvons nous identifier. Il est sûr que la société a bien changé depuis l'Education Sentimentale ou La Curée.
Je pense cependant que c'est un cycle naturel qui permet à l'art de se renouveler en permanence. Sans doute ce qui est aujourd'hui considéré comme étant le "goût universel" sera vu comme obsolète dans quelques dizaines d'années!
Je pense que la nature humaine tend à aimer ce qui se rapproche au plus près d'elle. Souvent va-t-on parler de certains artistes comme nos "modèles" par exemple. Au fond, on cherche peut-être à correspondre à l'image de cet artiste car on trouve en lui une proximité avec notre personne.
Cependant il est aussi enrichissant d'aller à l'encontre de cette tendance, et de se tourner vers des artistes ou des formes d'art qui, à première vue, sont à l'opposé de ce que l'on a pour habitude d'apprécier.