Ouais bof !

Comment ça, "bof" ?

Entre le Voyage de Chihiro et le 5ème élément je préfère de loin le Voyage de Chihiro

Oui, c'est sûr! Mais si on accroche quand même un petit peu la science-fic' ou les trucs du genre, on peut apprécier les deux!

Mon film favori est Métropolis, réalisé par un monstre sacré, passage obligé de tous les étudiants en histoire du cinéma. Synopsis toujours aussi cruellement d'actualité...

Plus légèrement, je viens de revoir Charlie et la Chocolaterie, seconde version, pas trop mauvais bien qu'un peu surjoué le caractère sibyllin de Willy Wonka. En revanche, les cinq enfants jouent divinement bien et on retrouve exactement les repoussoirs et parangon qu'avait voulu dénoncer ou encenser Dahl. En lisant le livre étant enfant, je me rappelle avoir été profondément marqué par le caprice de Veruca Salt et j'espérais ne pas être déçu de la prestation de l'actrice. Julia Winter excelle dans le rôle.

Souvenirs...

J'ai pas tenu la version longue de Metropolis perso. Il est excellent mais très chiant car cela commence très tard (le version longue aussi) et surtout ça à très mal vieilli. heureusement le propos reste le même.
Personnellement je vous conseille Queen Of Earth au cinéma. Un drame psychologique impressionnant, haletant et étouffant servi par des acteurs exceptionnels, le tout sans jamais tomber dans le cliché (ils ne cassent que 2 tasses!). Le rythme est très surprenant et le fond comme la forme sont bien réalisées.

Rovo a écrit:

J'ai pas tenu la version longue de Metropolis perso. Il est excellent mais très chiant car cela commence très tard (le version longue aussi) et surtout ça à très mal vieilli. heureusement le propos reste le même.
Personnellement je vous conseille Queen Of Earth au cinéma. Un drame psychologique impressionnant, haletant et étouffant servi par des acteurs exceptionnels, le tout sans jamais tomber dans le cliché (ils ne cassent que 2 tasses!). Le rythme est très surprenant et le fond comme la forme sont bien réalisées.

Je ne suis pas sûr qu'on puisse mesurer la teneur émotionnelle et la gravité d'un drame à la quantité de verre brisé qu'on dénombre à la fin du visionnage... Pour le coup, le véritable cliché serait d'être convaincu de cela.
Métropolis peut être rebutant par sa durée, c'est juste. Il faut accepter le contrat de recevoir les signaux co-textuels d'un film muet pendant près de deux heures et vingt minutes - les scènes coupées représentant à elles seules plus de quatre heures de bobine. Le style expressionniste, lent et profond, peut dérouter également ; faisant ainsi suite à ma remarque d'hier sur notre manque d'aisance caractérisé à appréhender ce qui ne fait plus partie de l'air du temps. En revanche, je ne saisis pas bien en quoi le synopsis, inspiré d'une des meilleures dystopies littéraires qu'on n'ait jamais écrite, aurait vieilli. Naturellement, on ne peut pas comparer les techniques du cinéma des années folles et du nôtre. Prenant l'exemple de Queen of Earth, que je confesse ne pas avoir vu, eh bien, un simple calcul nous montre que plus de quatre-vingt-huit ans séparent les deux réalisations. Chacun peut ainsi en tirer de bonnes conclusions. Toujours est-il que cet argument me paraît un petit peu spécieux pour d'emblée disqualifier un tel classique du cinéma.

Ixion à écrit:

Justement je dis que le film ne tombe pas dans le cliché des drames où les personnages ne font que casser des assiettes en se faisant des reproches et en disant des phrases pseudo-philosophique qui sont censées être vraies car elle sont compliquées.

Sinon je ne voulais pas du tout comparer les deux films, et malheureusement je pense que Métropolis a vieilli et est un peu devenu le graal des nostalgiafags qui disent "olala c tro le meileur film du mond on an fai plu dé kom sa" alors que la plupart des gens en l'ont pas vu en entier (moi le premier) et c'est dommage car le propos de Métropolis est excellent et universel. (Et puis je ne voulais absolument pas disqualifier Metropolis j'ai bien aimé le film ^^)